Le pire et le meilleur des journalistes spécialisés dans le spatial

Un bon journaliste essaie toujours d’incorporer des informations techniques dans ses articles,  mais trop souvent ces précisions sont maladroitement intégrées, galvaudées, parfois hors de propos, voire même inexactes…

Voici un exemple du meilleur, de ce qu’un très grand journaliste peut produire !   Il s’agit de deux phrases extraites de l’article de John Noble Wilford paru le 21 juillet 1969 dans le New York Times, dont la manchette annonçait : « DES HOMMES MARCHENT SUR LA LUNE » (MEN WALK ON THE MOON), qui avait pour titre « Une surface poudreuse est explorée de près. » (A Powdery Surface is Closely Explored).

NYT 21 juillet 1969

« Bien que M. Armstrong soit un homme peu disert, son rythme cardiaque a révélé son émotion au moment du premier atterrissage sur la surface de la Lune. Lors de l’allumage du moteur de l’étage de descente, son cœur battait à 110 – alors que son rythme normal se situe à 77 battements par minute –  pour monter jusqu’à 156 au moment de l’atterrissage. »

John Noble Wilford, qui, 43 ans plus tard, rédigera également la nécrologie de Neil Armstrong, toujours à la une du New York Times.

John Noble Wilford