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Bienvenue sur mon site dédié à la petite histoire de la conquête de l’espace.

 

Prosper Mérimée avait coutume de dire : « Je n’aime, dans l’histoire, que les anecdotes. »
 
L’anecdote est fréquemment considérée de manière péjorative, car il s’agit souvent d’un détail secondaire du récit….Certains de ses synonymes sont d’ailleurs : bruit, rumeur, potin, fable…
 
Pourtant, l’anecdote historique lorsque étayée par des sources fiables, permet d’apporter un éclairage différent sur certains faits historiques, de compléter l’assemblage des événements, et surtout d’y apporter une dimension supplémentaire, l’émotion.
 
L’histoire de la conquête de l’espace, la dernière des grandes épopées humaines, fourmille d’anecdotes surprenantes, cocasses ou poignantes.
 
Alors est-il préférable d’aller de l’historique à l’anecdote ou de l’anecdote vers l’historique ? Il est bien évident que si le lecteur possède déjà quelques connaissances historiques spatiales il sera mieux à même de restituer, le cas échéant, l’anecdote dans son contexte et de mieux cerner les protagonistes.
 
Cela dit, si en partant d’une anecdote, sa curiosité piquée au vif, le lecteur souhaitait en savoir plus, je propose ci-dessous quelques liens vers des sites francophones remarquables.
 
Par ailleurs, j’essaie toujours d’ajouter un élément pédagogique, historique, ou technique pertinent.
 

N’hésitez pas à me faire part de vos critiques et remarques.

 
Excellente lecture à tous.
 
 

Les 500 premières anecdotes ont été publiées entre 2005 et fin 2009 sur mon site http://anecdotesspatiales.spaces.live.com aujourd’hui fermé.

A « l’époque », l’excellente revue bimestrielle Espace Magazine (N°32 – Nov.-Déc. 2007), avait évoqué mon travail dans une petite annonce en page 8 intitulée “UN TRESOR D’ANECDOTES”

Passionné de spatial, Olivier Couderc a mis en ligne un recueil d’anecdotes sur l’astronautique. Tragiques ou plus légers et parfois même très drôles, ces instants de la petite histoire permettent de saisir la dimension humaine de la conquête spatiale


VOICI QUELQUES LIENS (en français)…  N’hésitez pas à me contacter pour tout complément d’information.

De la Terre à la Lune
« Le programme Apollo, un fantastique voyage… » Un site consacré exclusivement au programme Apollo. La référence francophone !
Astronautiquement Notes
Une mine d’informations. A ne surtout pas manquer, le chapitre « Histoires ». Le style d’écriture de Jean-Claude Aveni me rappelle celui du journaliste Bernard Chabbert ! Un régal !
CapCom Espace
L’Encyclopédie en ligne de la conquête de l’espace, régulièrement mise à jour et enrichie. Le webmaster, Didier Capdevila, participait à la rédaction de la revue Espace Magazine !
Kosmonavtika
Un site dédié uniquement à la cosmonautique ! Nicolas Pillet vous dit tout sur les programmes spatiaux de l’ancienne URSS et actuelle Fédération de Russie… Le travail fourni est exceptionnel !
Le Club de Passionnés d’Astronautique
Un petit forum convivial pour apprendre et parler de notre passion ! Le créateur de ce forum a serré la main de Youri Gagarine. Patrick nous a quittés mais son souvenir nous accompagne…
Le Forum de la Conquête Spatiale
Le plus grand forum francophone dédié à l’astronautique, sur lequel interviennent également des professionnels du spatial.
Les Badges du Cosmos
Tout sur les badges portés par les voyageurs de l’espace. Excellent !

SpacePatchWork by Olivier COUDERC

Les textes publiés sur ce site ont été rédigés par mes soins à partir de documents, principalement en langue anglaise, qui n’ont jamais été traduits en français à ce jour. Chaque anecdote est dûment vérifiée, les informations sont systématiquement recoupées afin de garantir autant que possible la véracité des faits rapportés. Si nécessaire, l’anecdote est remise dans son contexte et complétée par des informations pertinentes. A ce titre les textes originaux ainsi produits, sont protégés « de facto » par le droit d’auteur régi par les lois du 11 mars 1957 et du 3 juillet 1985, codifiées dans le code de la propriété intellectuelle. En conséquence, pour toute reproduction en tout ou partie d’une anecdote du présent blog, la source devra être clairement identifiée.

Concernant les photos trouvées sur internet ou scannées que j’utilise pour illustrer certaines anecdotes, elles ne m’appartiennent bien évidemment pas, je n’en suis pas l’auteur, ni n’en ai racheté les droits le cas échéant. La même photo étant souvent publiée sur plusieurs sites, dans le doute quant à la véritable origine d’une photo, je préfère ne rien préciser.  J’accéderai à toute exigence émanant d’une personne en mesure de me prouver qu’elle est bien la propriétaire légitime d’une photo utilisée pour illustrer mon propos. Par ailleurs, si j’appose un filigrane correspondant à l’intitulé de mon site sur certaines photos, c’est tout simplement parce que je les ai retravaillées avec un logiciel de retouche d’image afin d’en améliorer le rendu ou les recadrer. Il ne s’agit en aucune manière de m’approprier indûment une photo !

Quant à mes sources, elles ne sont pas divulguées publiquement pour protéger mon travail.

Je précise pour terminer que je ne retire aucun bénéfice financier de mon « travail », ni avantage d’aucune sorte, mes seules ambitions étant de donner accès à ces petites histoires de la conquête de l’espace à ceux qui ne lisent pas l’anglais, et, plus égoïstement, de parfaire mes connaissances dans ce domaine qui me passionne !

Olivier COUDERC

Articles récents

Ernst Steinhoff effectue une folle acrobatie

Le Dr Ernst Steinhoff (11 février 1908 – 2 décembre 1987) membre éminent de la Rocket Team de Wernher von Braun, spécialiste des systèmes de guidage des fusées, était un pilote d’avions émérite.

Le 29 juillet 1935, il bat le record mondial de distance en planeur. Ayant décollé de Wasserkuppe dans le massif du Rhön, il parcoure quelque 500 km jusqu’à Brünn en Tchécoslovaquie (actuellement Brno en Tchéquie.)

Ernst Steinhoff en 1935 devant son planeur « Rhönadler », de retour à Wasserkuppe, après son record du monde.

Pendant le déroulement des jeux olympiques de Berlin, Ernst Steinhoff, alors âgé de 28 ans, effectue un looping autour du ballon dirigeable Hindenburg (LZ 129), qui survolait les différents sites olympiques.

Le Hindenburg a notamment survolé le stade olympique à basse altitude, le jour de la cérémonie d’ouverture des jeux, le 1er août 1936, trainant un énorme drapeau olympique.

Le Hindenburg (246,7 mètres de long, 44,7 mètres de haut et d’une envergure de 46,8 m) au-dessus du stade Olympique de Berlin en 1936.

Une « folle » acrobatie, effectuée dans un DFS Habicht (« Autour des palombes »), un planeur de voltige conçu par Hans Jacobs (30 avril 1907 – 24 octobre 1994).

Quatre planeurs ont été utilisés pour les Jeux Olympiques de 1936, l’un piloté par Hanna Reitsch (29 mars 1912 – 24 août 1979). Les démonstrations du Habicht au-dessus et littéralement à l’intérieur du stade olympique ont eu un grand succès. Le vol à voile devait devenir une discipline olympique lors des jeux d’Helsinki en 1940. Après la guerre l’idée sera abandonnée.

DFS Habicht en démonstration lors des jeux olympiques de Berlin.

Des versions modifiées du Habicht, surnommé Stummel-Habicht (« Autour rétrécit ») ont été utilisées pour entraîner les pilotes du chasseur fusée Messerschmitt Me 163 Komet à l’atterrissage. Sur ces versions, l’envergure de l’avion, à l’origine de 14 mètres, est réduite à 8, et 6 mètres.

De 1936 à 1939 Steinhoff dirige le département mécanique de vol et instruments de pilotage, de la Deutsche Forschungsanstalt für Segelflug (DSL – Centre de recherche allemande sur le vol à voile) à Darmstadt, avant de rejoindre le centre de recherche de Peenemünde.

Il ne faut pas s’y tromper, Traité de Versailles oblige, la DSL ne travaillait pas seulement sur les planeurs, mais également sur les chasseurs propulsés par des moteurs fusées, etc.

Un centre de recherche aéronautique allemand de tout premier plan, qui permit de former les futurs pilotes de la Luftwaffe. Le centre compte 73 employés en 1933 et 680 à l’été 1940.

Ernst Steinhoff (circa 1965)

Ce n’est qu’en 1965, aux Etats-Unis, que Ernst Steinhoff recommence à voler régulièrement. Il participe à des compétitions nationales de vol à voile (US National Soaring Contests).

Cette même année, il gagne un deuxième insigne de diamant (US n°46 – FAI 451), juste trente ans après son premier.

Bien évidemment, Ernst Steinhoff pilotait également des avions à moteurs.

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