Apollo-Soyouz, un repas traditionnel kazakh

Après avoir visité Tiouratam, le cosmodrome de Baïkonour, la délégation américaine de la mission Apollo-Soyouz est conviée à découvrir le mode de vie des bergers de la steppe.

C’est dans une yourte kazakhe aux murs recouverts de peaux en cuir, sur les rives du fleuve Syr-Daria, qu’ils prennent place.

Assis, les jambes croisées, selon la coutume, ayant revêtu le costume traditionnel  et le chapeau de feutre, les convives multiplient les toasts d’amitié et goûtent aux spécialités locales. 

Donald Slayton et Anatole Forestenko, le professeur de russe, et interprète des astronautes, prennent de la graisse durcie de mouton, pour une pâtisserie ! Les kazakhs font également passer un breuvage sirupeux également à base de graisse de mouton… Stafford arrive à décliner l’offre… Il préfère la vodka.

En tant que commandant de la « moitié » de la mission conjointe Apollo-Soyouz, il ne peut malheureusement éviter la suite…

Alexeï Leonov l’informe qu’il faut respecter la tradition locale, en effet selon cette dernière, l’hôte principal, et son invité le plus important, doivent chacun manger un œil de bélier.

Sur un plateau, disposé en bonne place sur la table, se trouve une tête de bélier bouillie, avec les yeux toujours en place.

Ne manquant certainement pas, de cette étoffe des héros, dont les astronautes sont censés être nanti, Thomas Stafford se saisit d’une fourchette, la plante dans un œil, porte ce mets de choix à la bouche, et commence à mâcher… 

Assis à une table adjacente l’astronaute Karol Bobko n’a pas le temps de sortir et vomit.

Quant à Slayton et Forestenko, ils durent s’absenter également peu après.

D’où l’expression « sortir par les yeux » !

Apollo 12 et Apollo 13 en formation vers la Lune

Le 22 septembre 1969, l’agence de presse Associated Press, rapporte les propos du Colonel Edwin E. Aldrin (1896-1974), 73 ans, qui déplore que la NASA ait rejeté sa proposition de retarder le vol d’Apollo 12 afin de faire voler cette mission en même temps qu’Apollo 13.

Le but étant de permettre aux astronautes de se porter assistance en cas de problème. « Il est temps que nous prenions des mesures concrètes pour la sécurité de nos astronautes » affirma t-il.

Une telle redondance permettrait une fiabilité maximale. L’un des vaisseaux spatiaux aurait pu ne compter que deux astronautes.

Edwin E. Aldrin est le père de l’astronaute Edwin E. Aldrin Jr et consultant pour la sécurité auprès de la NASA. Le directeur de la sécurité des vols spatiaux, Jerome F. Lederer (1902-2004) a qualifié cette proposition d’irréalisable, le contrôle de mission devrait gérer deux vaisseaux spatiaux, puis trois, en orbite lunaire, et d’extrêmement dispendieuse.

Il ajoute : « Il ne fait aucun doute qu’il faille prévoir des mesures de sauvetage sur la surface de la Lune ou en orbite, mais c’est inutile pour Apollo ». (Sous entendu, tout a été prévu.)

Dès le départ, George Mueller (1918-2015), le directeur des vols spatiaux habités, avait dit non !

Qu’en aurait-il été, si les astronautes d’ Apollo 13 (mission qui s’est déroulée du 11 au 17 avril 1970) n’avaient pas pu être sauvés ?

Edwin E. Aldrin Jr et Edwin E. Aldrin Sr (1953)

Apollo 11, aucune trace de vie dans les échantillons lunaires

Les scientifiques de la NASA, ayant étudié les échantillons lunaires récupérés par les astronautes de la mission Apollo 11, indiquent qu’ils ne présentent aucune trace de vie.

On a détecté des molécules organiques (Hydrocarbures), qui venaient très certainement des combinaisons spatiales et des containers utilisés par les astronautes, ou des gants en caoutchouc, et des outils utilisés par les scientifiques pour manipuler les échantillons.

Les autopsies effectuées sur 48 souris, auxquelles on a injecté de la poussière lunaire, n’ont rien révélé d’anormal. Des échantillons ont été analysés par 142 laboratoires de recherche, dans 9 pays différents, (dont 106 aux Etats-Unis) leurs conclusions sont les mêmes.