Le 30 janvier 1971, la veille du lancement, le Président Richard Nixon, qui se trouve alors à Caneel Bay dans les Îles Vierges américaines, envoie ses vœux de réussite personnalisés, aux trois astronautes d’ Apollo 14, Alan B. Shepard, Edgar D. Mitchell, et Stuart A. Roosa.
Le message pour Shepard est le suivant:
« Le courage et la détermination dont vous avez fait preuve pour surmonter le sort et revoler mérite notre admiration unanime, ici comme à l’étranger. Que cette mission importante soit confiée à notre premier Homme dans l’espace, nous rend particulièrement fier et confiant dans sa réussite. »
« Alors que le monde attend fébrilement l’issue du problème d’amarrage, il y a un fort sentiment de déception à l’idée que tous les efforts, l’entrainement et la préparation pour cette mission Apollo 14, soient mis en péril. » Dans le New York Times du 1er février 1971.
Le même jour, l’éditorial du Washington Evening Star, qualifie Apollo 14 de mission sous pression.
Les astronautes d’ Apollo 14 de g. à d. : Edgar Mitchell, Alan Shepard, Stuart Roosa
Une mission dont certains aspects, présentent des caractéristiques qui méritent d’être relevées.
Il s’agit de la première mission Apollo, dont l’équipage est composé d’astronautes qui n’ont jamais été en orbite terrestre, et commandée par un vétéran qui cumule un total de 15 minutes dans l’espace [NdT : Shepard est resté 4 minutes et 41 secondes en impesanteur).
La mission Apollo 14 est sous la responsabilité du plus vieil Homme à aller dans l’espace. Du premier américain à avoir volé sur une fusée, et du seul astronaute à avoir réintégré les rotations de vol, après une longue période d’inactivité forcée, due à des problèmes médicaux.
C’est la première mission Apollo, dont le lancement a été reporté en raison de conditions météorologiques.
C’est la première mission qui doit faire face à un incident sérieux dès le premier jour. C’est une mission dont l’issue, de l’avis de beaucoup de personnes haut placées au sein de l’agence spatiale, décidera du futur des vols habités. »
En janvier 1971, Moscou, après des pourparlers avec l’académie des sciences de l’Union Soviétique, accepte d’échanger 3 grammes d’échantillons lunaires ramenés sur Terre par Luna 16 (sur 101 g) contre 3 grammes d’échantillons d’Apollo 11 (sur 22 kg) et 3 grammes d’Apollo 12 (sur 34 kg).
De très petites quantités, mais qui s’avèrent toutefois suffisantes pour effectuer des études scientifiques comparatives.