CAPCOM

Au centre de contrôle des missions, le CAPCOM (Capsule Communicator – Capsule car le premier vaisseau spatial américain, Mercury, en était une) est un astronaute qui fait office « d’interface » entre les contrôleurs de vol et l’équipage du vaisseau spatial.

Il est assis juste devant le directeur de vol. Il est la seule et unique personne autorisée à communiquer avec les astronautes, une règle qui, comme de bien entendu, souffre de quelques notables exceptions.

Le premier directeur de vol, Christopher Kraft, avait compris dès le départ qu’il était bien plus rationnel de n’avoir qu’un seul interlocuteur à la fois. 

Qui plus est, cette fonction est principalement assurée par des astronautes, membres de l’équipage suppléant (back up crew) et le cas échéant par l’équipage de soutien (support crew) lors des longues et complexes missions Apollo.

En effet, qui, mieux qu’un astronaute s’étant entrainé sur la même mission que ses collègues dans l’espace, rompu aux différentes procédures et opérations, familier avec les aspects techniques spécifiques de la  mission, est le plus apte à remplir ce rôle.

Donald Slayton a été le tout premier CAPCOM, lors du vol suborbital d’Alan Shepard !

Aujourd’hui, les CAPCOM des missions de la navette spatiale sont toujours des astronautes, mais ce n’est plus le cas pour la Station Spatiale Internationale.

Lyndon B. Johnson, réminiscences

Le 1er mars 1968, à l’occasion d’une visite de deux heures au Centre des Vaisseaux Spatiaux Habités, (Manned Spacecraft Center) à Houston, Texas, le Président Lyndon B. Johnson déclare :

« J’ai passé 38 ans à Washington D.C, au cours de ma longue carrière j’ai voté des milliers de lois et j’ai même été l’instigateur de quelques-unes, parmi celles-là, le texte de loi dont je suis le plus fier est celui qui a permis la création de la NASA, qui a rendu possible l’existence de ce grand centre spatial, et des autres à travers ce pays »

Le 17 février 1973, moins d’un mois après sa mort, ce « grand centre spatial » deviendra le Lyndon B. Johnson Space Center. (Public Law 93-8)

Wernher von Braun, Lyndon B. Johnson , James Webb

Wernher von Braun, Lyndon B. Johnson, James Webb

Une surprise pour Georges Pompidou

Le Président de la République française, Georges Pompidou (5 juillet 1911 – 2 avril 1974), réserva aux Etats-Unis son premier voyage officiel à l’étranger. Il y resta 9 jours, du 24 février au 3 mars 1970.

Le 26 février, le couple présidentiel est l’hôte du Centre Spatial Kennedy. M. et Mme Pompidou effectueront un longue visite au cours de laquelle, Kurt Debus (, le directeur du Centre, propose à Georges Pompidou de prendre les commandes du simulateur du Module Lunaire, qui est bien entendu préprogrammé pour atterrir en douceur sur la Lune.

Quelle n’est pas la surprise de M. Pompidou, lorsque en s’approchant de la surface lunaire, il aperçoit la Tour Eiffel, « plantée » au beau milieu de la Mer de la Tranquillité !

Le Chancelier allemand Willy Brandt (18 décembre 1913 – 8 octobre 1992) qui visitera le centre en avril 1970 et assistera au lancement d’Apollo XIII, atterrira sur un logo Volkswagen !

Kurt-Debus-Georges-Pompidou-et-son-épouse-Claude-26-février-1970

Kurt Debus, Directeur du Centre Spatial Kennedy, M. Georges Pompidou, Président de la République française et son épouse, Claude, sortant du simulateur du LM.

Pompidou Centre Spatial Kennedy

« Le Président français Georges Pompidou en visite au Centre Spatial Kennedy fit part de son admiration devant les gigantesques installations, et exprima le souhait de voir un jour des européens sur la Lune. »