Le culte de Gagarine

Un tableau, dans la salle principale du musée Gagarine de Saratov, entretient la fiction que Gagarine a atterrit dans sa capsule*… Lorsque l’on demande au Directeur du musée de s’expliquer il répond : « Ça le fait mieux comme ça ! »

Tableau Gagarine

Ce mensonge a été perpétué en 2007, lors d’une exposition organisée par les Archives d’Etat de la Fédération de Russie !

Pareillement, les circonstances de sa mort le 27 mars 1967 n’ont été divulguées, et en partie seulement, que sous la période Gorbatchev, par un des membres de la commission d’enquête qui n’a jamais rendu public son rapport. La mort de Youri Gagarine n’a été annoncée par la Pravda que le 29 mars, et même si l’essentiel du journal en date du 30 mars lui est consacré, il n’y a aucune mention sur les causes de l’accident.

Ce silence pendant près de 20 ans est stupéfiant, faisant le lit des rumeurs les plus folles.

Les Archives d’Etat de la Fédération de Russie, empêchent l’accès aux documents qui pourraient ternir l’image du premier cosmonaute.

Cette censure permet de manipuler ou effacer des faits embarrassants, ce, comme au bon vieux temps de l’URSS. 

Protéger l’exploit sacralisé de Youri Gagarine et entretenir le culte de sa personnalité, la Gagarinolatrie, contribue également à l’essor, voire à l’exaltation, d’un nouveau patriotisme russe.  Et tant pis pour la vérité historique !

Pour valider ce vol auprès de la Fédération Astronautique Internationale il fallait impérativement que le pilote atterrisse dans sa capsule. En réalité Youri Gagarine s’est éjecté en parachute à environ 7 000 mètres.

La veillée funèbre de Skylab

Les derniers jours de la station spatiale Skylab, ressemblaient à une veillée funèbre pour les contrôleurs du Centre Spatial Johnson.

C’est pourquoi Charles S. Harlan, le directeur de vol de la station moribonde, fut surnommé le Directeur Funéraire de Skylab.

Lancée le 14 mai 1973, la station spatiale de 77 tonnes, 26 mètres de long et 6,5 mètres de diamètre, se désintègre dans l’atmosphère au-dessus de l’Océan Indien et de l’Australie le 11 juillet 1979.

Ce fut un événement médiatique international considérable !

Wernher von Braun piètre conducteur ?

Il semblerait que Wernher von Braun ne fut pas très respectueux du code de la route, par distraction sans doute… 

Alors que Karl Heimburg, ramène le père de Wernher von Braun chez lui, il pile à un feu rouge. Magnus von Braun assis à l’arrière, est violemment projeté vers l’avant, il demande énervé à Heimburg pourquoi il s’est arrêté si brutalement… « Le feu est passé au rouge ! » se défend Heimburg !

« Ah bon » grogne-t-il « mon fils Wernher ne s’arrête jamais aux feux rouges. »

Il convient de préciser qu’à l’époque (début des années 50) bien que le feu tricolore (avec la couleur orange qui annonce le passage au rouge) soit la norme, il existait encore des feux bicolores.

Les parents de Wernher von Braun ont suivi leur fils aux Etats-Unis en 1947. Ils sont retournés en Allemagne en 1952.