Apollo 11, aucune trace de vie dans les échantillons lunaires

Les scientifiques de la NASA, ayant étudié les échantillons lunaires récupérés par les astronautes de la mission Apollo 11, indiquent qu’ils ne présentent aucune trace de vie.

On a détecté des molécules organiques (Hydrocarbures), qui venaient très certainement des combinaisons spatiales et des containers utilisés par les astronautes, ou des gants en caoutchouc, et des outils utilisés par les scientifiques pour manipuler les échantillons.

Les autopsies effectuées sur 48 souris, auxquelles on a injecté de la poussière lunaire, n’ont rien révélé d’anormal. Des échantillons ont été analysés par 142 laboratoires de recherche, dans 9 pays différents, (dont 106 aux Etats-Unis) leurs conclusions sont les mêmes.

Les astronautes et leur image vue par le New York Times.

« Sur les 73 astronautes sélectionnés, il n’en reste que 39.

Trois sont morts dans l’incendie d’Apollo 1, quatre dans des accidents d’avion, et un à la suite d’un accident de voiture. 26 ont démissionné pour passer de la gloire au secteur privé ou retourner dans l’armée.

Certains se comportent de manière excentrique et troublante, il y a dans cela un aspect quasi mythologique, le héros voyageur de retour dans sa tribu, après avoir volé le feu sacré et affronté de terrifiantes créatures.

Les gens considèrent les astronautes comme les Byrd et les Lindbergh de notre temps.

Comme les priorités du programme spatial changent, il se pourrait bien que les astronautes tels qu’on les connaissait, deviennent une espèce en voie de disparition.

Car il semble que l’astronaute, militaire et as du pilotage, est destiné à être remplacé dans les stations spatiales, par des scientifiques dont l’entrainement sera réduit au stricte minimum, juste pour les expériences et les tâches qu’ils auront à accomplir.

Les astronautes furent les héros voyageurs, essayant de nous unir avec leur vision de la Terre, sphère minuscule, flottant dans un univers infini, avec tous les Hommes comme passagers.

Mais les astronautes n’étaient pas des poètes, et ils ont effectué leurs vols spatiaux alors que la Terre était le théâtre de querelles intestines acharnées, et dont beaucoup de ses habitants décriaient le coût exorbitant de leurs odyssées.

Comme la plupart des héros, ils étaient des versions magnifiées de ce que nous sommes, des hommes audacieux et courageux, avec un féroce esprit de compétition, dont la perspective était plutôt corporatiste voire banale, et dont l’ingénuité était quelquefois profonde.

Leur image, de symbole réconfortant de l’Amérique moyenne, leur a causé du tort. »

Cet article date de décembre 1972 !

Eugene Cernan face à un crotale diamantin

John Young, Charlie Duke et Stuart Roosa acceptèrent de remplacer au pied levé les astronautes David Scott, Alfred Worden et James Irwin, l’équipage remplaçant de la mission Apollo 17, qui, empêtrés dans « le scandale des timbres » suite à la mission Apollo 15, furent relevés de toutes leurs fonctions au sein de la NASA.

Comme tous les astronautes remplaçants, ils n’arrêtaient pas de chambrer les « titulaires » Eugene Cernan, Harrison Schmitt et Kenneth Mattingly. On va vous rendre malade, vous casser une jambe ou un bras pour prendre votre place…

Un après-midi, alors que Duke et Roosa terminent un entrainement, ils voient arriver John Young, blanc comme un linge, à bout de souffle. Il vient de faire un jogging près des marais du Centre Spatial Kennedy.

« Qu’est ce qu’il t’arrive, John ? »

« C’est le plus gros serpent à sonnettes que je n’ai jamais vu de ma vie ! » dit-il en haletant. « Je lui ai balancé des pierres, mais je ne sais pas si je l’ai touché. »

Curieux, Duke et Roosa lui demandent à quel endroit exactement il a vu ce serpent.

Lorsqu’ils se rendent sur les lieux, ils entendent le bruit de crécelle caractéristique, de la cascabelle de ce serpent, mais d’une intensité inaccoutumée. Guidés par le son, ils s’approchent prudemment.

Ils aperçoivent alors un crotale diamantin, le plus gros qu’ils n’aient jamais vu. Sachant que cet animal est très dangereux, le taux de mortalité des morsures atteint de 20 à 30 %, ils décident de le tuer, à coups de pierres, pour rester à bonne distance…

Deux crotales pendant la période d’accouplement photographiés près du LC 39 au Centre Spatial Kennedy en 2008.

Le serpent fait 1m 90 de long, et aussi gros que la cheville de Charlie Duke… Il est énorme, avec une cascabelle composée de sept grosses écailles !

Ils mettent le serpent dans le coffre pour le montrer à tout le monde… En chemin, il leur vient une idée…

Alors que Eugene Cernan est dans le simulateur, les trois conspirateurs en profitent pour déposer le serpent sous son bureau.

Ils le dispose de manière à lui donner une posture agressive. Ils appellent ensuite leur secrétaire et la prient d’aller vite chercher Cernan, c’est urgent, on le demande au téléphone, c’est très important.

Quelques minutes plus tard Eugene Cernan accourt dans la salle, se précipite vers son bureau, s’assoit dans son fauteuil à roulettes. Alors qu’il avance son siège pour s’installer à son bureau, il jette un coup d’œil dessous et aperçoit le serpent. Il pousse aussitôt un hurlement à glacer le sang, propulse sa chaise, qu’il fait littéralement décoller, et se retrouve à l’autre bout de la pièce en hurlant « Qu’est ce que c’est que ça ? », et sort de la salle en courant.

Lorsqu’il entend des éclats de rire, Eugene Cernan comprend qu’il vient de se faire avoir, encore sous le coup de la décharge d’adrénaline, il jure à tout-va… Beau joueur, il se calme rapidement…

Le serpent lui a fait très peur, et rétrospectivement, Duke s’en voudra un peu : « Cernan aurait pu avoir une crise cardiaque. »