La mise à feu de la fusée Semiorka/Soyouz se fait à l’aide d’une clef, qui permet de désactiver la protection d’armement des moteurs.
A l’issue de leur vol, chaque cosmonaute reçoit une copie de cette clef, en guise de souvenir.
La mise à feu de la fusée Semiorka/Soyouz se fait à l’aide d’une clef, qui permet de désactiver la protection d’armement des moteurs.
A l’issue de leur vol, chaque cosmonaute reçoit une copie de cette clef, en guise de souvenir.
Juste avant de s’envoler, pour devenir le premier voyageur spatial de l’Histoire, Youri Gagarine, en ce matin du 12 avril 1961, est pris d’un besoin pressant sur le trajet qui l’emmène jusqu’à l’aire de lancement.
L’autocar s’arrête, et Gagarine se soulage contre une des roues arrières.
Depuis lors, par superstition, tous les cosmonautes font de même, le bus qui les emmène vers le pas de tir s’arrête invariablement à l’endroit précis ou Gagarine fit halte, afin que chacun puisse uriner contre les roues du bus comme l’avait fait leur illustre prédécesseur.
Quant aux femmes, elles doivent symboliquement vider le contenu d’une petite bouteille d’eau !
Bien que cette coutume existe réellement, aucun témoignage relatant les derniers préparatifs ne vient corroborer le fait que Youri Gagarine ait uriné sur le trajet qui l’emmenait vers l’aire de lancement le jour de son vol historique, il est d’ailleurs peu probable qu’il l’ait fait… peut-être la veille !
Dans l’incapacité de s’amarrer avec la station spatiale Saliout 5, en raison de la défaillance du système d’alignement automatique, qui a provoqué une surconsommation de carburant, empêchant toute tentative manuelle, les cosmonautes de la mission Soyouz 23, Vyacheslav Zudov et Valeri Rozhdestvensky doivent retourner sur la terre ferme… ou presque !
La capsule amerrit sur le lac Tengiz le 16 octobre 1976 à 17:46 GMT, de nuit, par une température de -22 °C, au beau milieu d’une tempête de neige, en raison d’une erreur de calcul des contrôleurs de vol.
La glace se brise, sous l’impact et la chaleur de la capsule, et les parachutes remplis d’eau font basculer la capsule dont l’orifice de ventilation est maintenant sous l’eau.
Les cosmonautes arrêtent tous les systèmes électriques afin d’économiser la batterie, excepté bien évidemment le système de purification d’air… Sans chauffage, la température à l’intérieur baisse rapidement !
Des véhicules amphibie ne peuvent pas atteindre la capsule, ce n’est que le lendemain au petit matin que des hommes grenouille parviennent à poser un collier qui permet à un hélicoptère de hisser la capsule et de la trainer (à cause du parachute rempli d’eau) jusqu’à la terre ferme.
L’équipe de récupération n’en croit pas ses yeux, Zudov et Rozhdestvensky sont vivants !
Par une de ces ironies, dont seul le hasard a le secret, il se trouve que Valeri Rozhdestvensky est un ancien sous marinier. Avant de rejoindre le corps des cosmonautes en 1965, il commandait une unité de sous-marins de la flotte de guerre de la Baltique, spécialisée dans les plongées profondes.
A compter de ce jour, ses collègues cosmonautes lui donneront un sobriquet : L’amiral de Tengiz