Surnoms et diminutifs

Tout le monde a un surnom ou un diminutif, bien évidemment, les astronautes également :

(Astronautes Mercury Gemini Apollo)

Scott Carpenter : Scotty

Gordon Cooper : Gordo, Mister Cool, Hot Dog

John Glenn : Herschel (Schirra l’appelait comme cela pour le chambrer, c’est son deuxième prénom)

Virgil Grissom : Gus, Greasy (Lors d’une partie de carte, sur une feuille récapitulant les points marqués, un ami a mal lu ou sa langue a fourché, ainsi au lieu de Gris il a dit Gus)

Walter Schirra : Skyray, Wally, Joly Wally (Lorsque les Mercury Seven furent présentés à la presse, la personne qui annonçait le nom des astronautes n’a pas su lire son nom Schi(Sky)rra(Ray) alors que cela se prononce « CHIRA » avec l’accent tonique sur la A! (Le premier vol d’essai de Schirra à Patuxent River est celui du Douglas F4D Skyray !). Sa femme l’appelait Skyray pour le taquiner. Il l’utilisait également comme indicatif lorsqu’il était « cibiste ».

Alan Shepard : Al, José (du nom du personnage créé par Bill Dana, José Jimenez l’astronaute hispanique). Lorsqu’il est devenu chef du bureau des astronautes : Big Al et Icy Commander (Plutôt péjoratifs)

Donald Slayton : D’abord Don puis lorsqu’il se trouve à la base aérienne d’Edwards ; Deke (L’initiale de ses deux prénoms, Donald et Kent donnent: DK)

Neil Armstrong : Après Apollo 11, pour le chambrer, certains « collègues » l’ont appelé  Stretch (étiré) l’absence de gravité aurait allongé ses bras. Clin d’œil à son patronyme (Armstrong – Bras fort)

Frank Borman : Square Head (à l’Université), Frankie

Charles Conrad : Pete (Sa mère avait voulu l’appeler Peter mais son père refusa, il souhaitait que son premier fils s’appelle comme lui. Toute sa vie sa mère et ses amis l’appelleront Peter jusqu’à ce que sa première fiancée l’appelle Pete). Certains, pour le taquiner, l’appelaient Tweety (Titi) à cause de sa petite taille et son crâne chauve.

James McDivitt : Jim

James Lovell : Jim, Shaky, Captain Shaky (Capitaine la tremblote – un surnom que lui a donné Pete Conrad)

Thomas Stafford : Tom, Mumbles (celui qui marmonne) Il avait un très fort accent du sud (Oklahoma)

Edward White : Ed

John Young : Cool John ou José (personage créé par Bill Dana)

Edwin Aldrin : Buzz, (qui deviendra son prénom officiel en 1970 – Sa petite sœur prononçait brother buzzer) Buzzeroni et Dr Rendez-Vous

William Anders : Bill

Alan Bean : Beano, Al

Eugene Cernan : Geno

Roger Chaffee : Rog

Michael Collins : Mike

Walter Cunningham : Walt

Donn Eisele : Don, What’s-His-Name

Theodore Freeman : Ted

Richard Gordon : Dick, Tricky Dicky (Dick le rusé ou Dick le retors)

Russell Schweickart : Rusty

David Scott : Dave

Owen Garriott : OK (Son deuxième prénom est Kay)

Harrison Schmitt : Jack, Bull ou Dr Rock (Il était géologue)

Charles Duke : Charlie

Joseph Engle : Joe

Ronald Evans : Ron

Fred Haise : Freddo

James Irwin : Jim

Thomas Mattingly : Ken (Son deuxième prénom est Kenneth), T.K.

Bruce McCandless : Mac, Buck ou Flash

Edgar Mitchell : Ed, Old Lefty par Alan Shepard (Vieux gaucher)

Stuart Roosa : Stu, Smoky (Il fut un « smoke jumper » – pompier parachutiste)

John Swigert : Jack

Alfred Worden : Al

Alan Shepard et Walter Schirra, une grande complicité

Walter Schirra adorait répéter à Alan Shepard, que la fin de chacun de ses trois vols spatiaux, la rentrée dans l’atmosphère, avait duré plus longtemps que la totalité de son premier vol.

Alan Shepard est le premier américain dans l’espace avec un vol suborbital  de 15 minutes et 28 secondes.

 « On aimait tellement se chambrer. Il me manque tellement. On se chambrait tout le temps. »  [“We had so much fun teasing. I miss him so much; we teased all the time”] Walter Schirra

Walter Schirra (12 mars 1923 – 3 mai 2007)

 Alan Shepard (18 novembre 1923 – 21 juillet 1998)

John Young, l’archétype de l’astronaute

« Dans 100 millions d’années, lorsqu’ils feront des fouilles au-dessus du Centre Spatial Johnson, ils trouveront John Young assis à son bureau ». Eugene Cernan.

Gene Cernan, le dernier Homme sur la Lune, lors d’une interview avec Marcia Dunn, une journaliste spécialisée dans l’aérospatial de l’agence Associated Press, a déclaré qu’après Apollo il ne pourrait plus retourner au cachot, c’est à dire passer des heures et des heures à s’entrainer dans les simulateurs.

Il admirait l’endurance et l’enthousiasme intact de son collègue John Young.