John Young et la V2

A 21 ans, en 1951, alors qu’il était étudiant à l’Institut de Technologie de Géorgie, John Young a publié un article sur les fusées V2 de Wernher von Braun dans le journal du campus : « Engineer »

Il dira plus tard : « Je n’ai pas dit des choses très agréables sur von Braun, parce que, vous savez, utiliser des fusées non guidées pour frapper des cibles civiles n’était pas très bien*. Je n’aurais jamais imaginé qu’il vienne ici et construise la Saturn V »

Il se trouve que John Young a effectué son premier vol spatial (23 mars 1965) le jour du cinquante-troisième anniversaire de Wernher von Braun…

* Young a utilisé la formule not very nice.

La Terre, si précieuse et si fragile

« Voilà, j’ai vu de mes yeux la Terre comme elle est. Petite. Incroyablement petite. Vous mettez votre pouce face au hublot, et elle disparaît derrière. J’aimerais que tous ses habitants aient la chance de la contempler ainsi. Cela leur donnerait sans doute à réfléchir ».  

James Lovell (Gemini 7, Gemini 12, Apollo 8, Apollo 13.)

Pete Conrad en interview

Peu avant le lancement d’Apollo 12, Pete Conrad reçoit la journaliste italienne Oriana Fallaci, (1929-2006) qui prépare un livre sur le monde de demain, tel que sont en train de le fabriquer les scientifiques et astronautes qui se préparent à aller sur la Lune.

Cet ouvrage s’intitulera If the sun dies.

En guise de préambule, celle-ci le prévient qu’il peut lui dire n’importe quoi, excepté les boniments qu’elle a déjà beaucoup trop entendus, du genre qu’il rêve de voler depuis qu’il est enfant etc…  Sinon elle saute par la fenêtre…

Pete Conrad bondit comme un chat, ouvre la fenêtre et lui dit : « sautez ! »
« Oh non pas vous ! »
« Allez sautez, sautez ! »
Puis l’interview a continué, sur la même veine.

 Pete Conrad était un gars génial !
Sa devise : If you can’t be good, be colorful       

Si vous ne pouvez pas être bon, soyez flamboyant !