Un dessin pour commémorer la fin du programme Apollo

La fin du programme Apollo fut commémorée par un très subtil dessin du caricaturiste et dessinateur de presse, Scott Long.

Le dessin, publié dans le Minneapolis Tribune, du 6 décembre 1972 est intitulé :  Photo d’un vaisseau spatial habité… [remerciements à la NASA].  

« Les missions lunaires ont donné à l’Homme une nouvelle conscience de la Terre et la nécessité de la préserver, ainsi qu’une moisson d’informations sur la Lune, et l’origine de la Terre et du système solaire. »

John Young et le syndrome du commandant de mission

L’astronaute John Young n’a pas eu le « syndrome du commandant » lors de la mission Apollo 16, c’est-à-dire l’astronaute dont la fréquence cardiaque est la plus élevée lors du lancement.

Comme le rappelle le Dr Charles A. Berry, alors directeur des sciences de la vie à la NASA (Director of Life Sciences) : « Le commandant a la plus grande responsabilité et a habituellement le pouls le plus rapide.

Or, lors du lancement d’Apollo 16 c’est le pilote du module lunaire, Charles M. Duke, qui a eu le rythme cardiaque le plus rapide, avec 130 battements par minute, vient ensuite celui du pilote du module de commande, Thomas K. Mattingly, avec 115.

C’est John Young, le commandant de la mission, qui effectuait son quatrième vol spatial, et deuxième mission vers la Lune, qui a eu la fréquence cardiaque la plus basse, avec 108 pulsations par minute.

Le record du rythme cardiaque le plus rapide est détenu par Charles Conrad Jr, dont le pouls a atteint 166 battements par minute juste avant le lancement de Gemini 11, le 12 septembre 1966.

Le pouls de John Young lors du décollage de la première mission de la navette spatiale n’a jamais dépassé 85 !